prclockparledespace
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Ciel ! le pr. Clock parle en moi !
Nous avons tous un professeur Clock en nous, il ne tient qu’à nous de le faire parler.
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Question d’espace /
En écoutant la relation, il y a quelques jours à la radio, du sempiternel discours du sempiternel président de la République Française – relation effectuée par ses sempiternels commentateurs, il m’est venu comme par réaction (que les président et consorts en soient remerciés) une question que je n’ai pas cessé de remuer dans mon crâne depuis. Cette question est de celles qui appartiennent au professeur Clock (1).
Notons que si la question d’aujourd’hui m’apparaît à ce jour fondamentale, peut-être est-elle (sans aucun doute l’est-elle et c’est bien ce qui fait son charme et justifie que je la pose en parfait autodidacte) complètement stupide.
L’intérêt de poser cette question est d’ailleurs fort égoïste : elle doit m’aider à mieux comprendre pourquoi elle est stupide.
Bon. J’arrête de chinoiser et je pose la question (4) :
“Est-ce que (7) l’incertitude fondamentale relative au lieu (6) des points d’énergie (4) de l’infiniment petit et la probabilité possible que deux points d’énergie eussent pu se trouver soit au même endroit au même moment (ou presque au même endroit au même moment (3)) n’auraient pas partie liée (compte tenu de la courbure nécessaire de notre espace ((2) et (5)) défini en sa topologie par l’effet des forces libérées à compter du big bang depuis la singularité centrale) avec les irrégularités que l’on observe dans le fond cosmologique - irrégularité qui seraient à l’origine de la formation des galaxies - et plus largement de la structure spongiaire de l’univers ?”
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Vous n’êtes pas parti(e)? Bravo ! Voici quelques outils littéraires permettant d’aller plus avant dans la réflexion :
(1) J’appelle « question appartenant au professeur Clock » toute interrogation irrésolue, qui, bien qu’elle ne soit liée ni de près ni de loin à l’existence du sempiternel président de la République et de ses sempiternels commentateurs, entretient un rapport intime avec la notion d’existence et son nécessaire commentaire.
(2) J’imagine à ce jour notre univers comme une géosphère (plongée dans un espace à trois dimensions) en expansion(d’où la nécessaire quatrième dimension) non euclidienne car constellée de « fronces » spatio-temporelles, autrement dit de points de masse/énergie plus ou moins importants, l’espace étant donc plus ou moins courbé en tout point (c’est le sens de ma question), les droites n’existant pas, nulle part : ce sont toutes des géodésies, aucun point de l’espace n’étant par définition exclu de l’effet de l’expansion fondamentale et d’une gravitation quelconque. Pour évacuer l’idée de matière, qui prête à confusion, j’imagine qu’elle est la courbure de l’espace-temps et que l’espace-temps est mouvement qui fait matière, le paradoxe apparent voulant que tel poinçon d’espace soit, dans l’infiniment petit, presque à la fois ici et là.
(3) Je dirais presque au même moment dans les structures hautes de la matière (atome) et peut-être absolument là dans les structures infiniment petites – ce qui voudrait dire que l’espace est ici pur, en quelque sorte sans temps (sans moment cinétique) - c’est-à-dire qu’il est virtuellement partout,tout autour (toutes les informations également à sa périphérie, lieu où l’espace est partout en même temps et sa masse infinie) - comme pourrait peut-être l’être la singularité d’un trou noir ?
(4) L’idée de cette question m’est venue après une lecture sur l’effet de marée à proximité du rayon de Schwarzschild d’un trou noir.
(5) Courbure liée aux effets locaux de l’attraction et bien sûr liée à l’expansion (à mon avis nécessairement de plus en plus rapide à mesure que l’espace-temps, partant d’un temps-point zéro quelconque, se dilate).
(6) Ou au moment, ce qui revient au même.
(7) Ce « est-ce que » soulève deux autres interrogations que je n’ai pas encore élucubrées : 1 - celle du phénomène-photon (j’ai compris le phénomène-attraction comme froncement-élongation de l’espace), 2 - le statut de l’espèce d’espace – ou non espace ou hyper élongation - que je situe entre le rayon de Schwartzschild et la singularité : non espace-non temps impliquant un « saut » discontinu vers la singularité ou manière de continuum spatio-temporel ? Je penche vers cette deuxième solution puisque l’attraction vers la singularité exerce paraît-il dans cette zone un effet différentiel, épousant donc une forme de topologie spatiale, par ailleurs, on constaterait un phénomène tournoyant au-delà du cercle, lorsque le trou noir est issu d’une masse qui était en révolution (8)...
(8) Vous êtes arrivé jusqu’ici ? Encore bravo ! Avez-vous remarqué que la lecture de ce que je viens d’écrire, quand bien même faux, mal embringué et fort élucubré rencontre tout de même chez vous l’intuition que l’univers est nécessairement instable et ne peut pas être statique ? © jf paillard 2009.
vendredi 10 avril 2009