heropolis in progress 2
HEROPOLIS / work in progress / 2
Voici le montage brut de décoffrage de la troisième partie de HEROPOLIS (1), une vidéo tournée à Istanbul (1) pour la prochaine performance musique-lecture-vidéo ‘live’ de Territoire3.
Attention !
> Heropolis n’est pas un film conçu pour être projeté seul. C’est la partie vidéo d’un spectacle qui sera joué en ‘live’ par un comédien, une comédienne chanteuse et trois musiciens. D’où les nécessaires plages de silence et longueurs à l’image...
> Cette vidéo (en très basse déf) constitue surtout un document de travail, un “brouillon” qui subira bien des changements, bref un “moment” d’un travail en cours :
1 - Le montage des séquences est susceptible de changer, et ce jusqu’à la fin de notre résidence au labobox de la friche-elle-de-mai, à marseille, qui se déroulera du 9 au 20 novembre. C’est à l’issue de cette résidence, que nous ferons notre première concert-performance « openbox ».
(Si vous souhaitez que je vous invite à l’événement cliquez ici)
2 - Ma “voix témoin”, plus ou moins transformée (1) n’est destinée qu’à aider le comédien Jean-Marc Hérouin et la chanteuse et comédienne Marion Rampal à synchroniser leurs voix et les images.
3 - Quant aux bruitages et aux quelques plages musicales que j’ai fabriquées (1), ils sont là à titre indicatif, afin de marquer le rythme du film et sa “couleur” : les musiciens du collectif, le violoncelliste Emmanuel Cremer, le percussionniste Damien Ravnich et le guitariste Rémy Jouffroy ont carte blanche pour composer la bande son qu’ils joueront en ‘live’.
> Je mettrai en ligne les séquences au fur et à mesure de leur fabrication. Si vous souhaitez que je vous mette au courant des mises en ligne, ou pour toute autre demande, cliquez ici.
© J-F P. 2009
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(1) La vidéo a été tournée en .dv et .mov, deux formats courants beaucoup moins “lourds” que la sacro-sainte “haute définition” - que je tiens pour un piège à cons. J’ai employé un matériel de base, accessible à tous - que j’avais du reste emprunté : une caméra embarquée (merci Patrick Cova!) et un simple appareil photo numérique (merci domi!). Le film a été monté avec l’aide d’Imovie, un logiciel simplissime d’utilisation livré clé en main avec n’importe quel Mac. La voix et la guitare ont été enregistrées directement à partir de mon Mac, un portable de base doté d’un micro interne (ok, ça s’entend, mais, outre qu’il est très compressé pour internet, je n’ai fait aucun mixage du son...). La bande son a été bricolée et montée à partir de Garage Band - tout aussi basique, simple d’utilisation et livré clé en main avec n’importe quel Mac de base.
Je voulais en venir au fait qu’il est aujourd’hui possible de faire du cinéma comme on griffonne une phrase au crayon, un peu bancale certes, un peu naïve, couchée sur une feuille volante (qui n’a rien de ces peaux de veau mort-né en usage « dans les professions »), une phrase qui crachote, glaviote, mais que je sais vive, spontanée, virevoltante, ne devant rien à personne, libre, libre... Ah ! J’aimerais évoquer la poignée de cinéastes (qui ne sont en général pas considérés « officiellement » tels) auxquels je pense en montant mon machin, mais j’ai cette peur d’autodidacte d’en dire trop, de travers - et à quel titre ?
Cette remarque enfin, qu’il n’existe au fond pas de plus grand bonheur que celui de prendre prétexte d’un travail de création, si modeste soit-il, pour se nourrir, que dis-je, se goberger sans retenue d’images, de sons et de mots inventés et agencés par d’autres, que l’on peut, le temps de sa propre rêverie créative, s’accorder le droit de considérer comme frères et sœurs en ouvrage et invention…
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mardi 29 septembre 2009
3e partie : le sous-terrain